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Juin
Pétition : Plan d'urgence pour l'éducation dans le 94
Par Kaetline Gondard • Publié le 06/06/2022
Par Kaetline Gondard • Publié le 06/06/2022
Les parents élus de l'école Jean Macé vous invitent à lire, signer et partager cette pétition.
"LE COLLECTIF PARENTS DU 94 APPELLE TOUS LES PARENTS & CITOYENS, A SIGNER LA PETITION POUR OBTENIR DES MOYENS SUPPLEMENTAIRES FACE A LA SITUATION DRAMATIQUE DE L’ECOLE PUBLIQUE.
Le Collectif Parents du 94, qui fédère de nombreux collectifs de Parents des villes du Val-de-Marne, lutte pour le respect du droit à l’instruction (inscrit dans la constitution) pour tous les enfants.
Cela signifie, d’une part, que chaque classe doit bénéficier d’un remplaçant en cas d’absence de l’enseignant. En effet, nous constatons aujourd’hui, que le non remplacement des enseignants absents est devenu la norme dans notre département, les enfants étant alors soit répartis dans d'autres classes (souvent d'autres niveaux) surchargées et où l'enseignant ne peut pas leur proposer un contenu pédagogique adapté et dans la continuité, soit renvoyés chez eux.
Des retards très importants dans les apprentissages ont été pris par les enfants, suite à trois années scolaires marquées par la pandémie de Covid19. Or, à la rentrée, nous subirons jusqu’à 163 fermetures de classes dans le primaire sur le département, y compris dans des villes où le nombre d’enfants sera en hausse et dans des établissements en REP.
Dans le second degré, la baisse de la DHG (Dotation Horaire Globale) est également importante avec la perte totale de plus de 925 heures. De nombreuses classes, de la 6ème à la Terminale, vont fermer induisant des effectifs supérieurs à 26 par classe, pouvant atteindre plus de 30 élèves, même dans les collèges populaires (REP ou non). Selon les projections établies à partir du nombre total d'heures allouées aux collèges, 34 suppressions de divisions réparties sur le département sont à déplorer à la rentrée pour seulement 1 ouverture de division. En plus de la fermeture de divisions, les autres conséquences directes de cette baisse des moyens alloués sont la suppression d'une grande partie des dispositifs sur lesquels les enseignants s'appuyaient tels que les AP en demi-groupe, les manipulations en sciences en classe dédoublée, les effectifs allégés en cours de langues, mais également la suppression de postes d'enseignants affaiblissant les équipes pédagogiques.
Nous réclamons au contraire la création de postes et le recrutement d'enseignants titulaires, des classes à effectif réduit et des dotations à la hauteur des besoins pour favoriser le rattrapage des apprentissages, à tous les niveaux : de la maternelle au lycée. Nous souhaitons également un renforcement des moyens de soutien (RASED, classes UPE2A pour les enfants non francophones). La médecine scolaire est également à renforcer avec le recrutement de médecins, psychologues et infirmiers scolaires, ne serait-ce que la prévention grâce aux visites médicales obligatoires de nos enfants, et également pour assurer les missions de détection et d'accompagnement qui incombent à ces professionnels de santé scolaire, dans un contexte où le mal-être des enfants est plus palpable que jamais.
D’autre part, tout enfant porteur de handicap doit bénéficier d’un accompagnement adapté (AESH, place en Ulis, IME, CMPP, suivi des dossiers par un ERSEH et un psychologue, etc.). Trop d’enfants en situation de handicap sont déscolarisés ou scolarisés dans des conditions inacceptables. Sur le département, il y a au moins 1300 enfants qui ne disposent pas d’Accompagnants d’Elève en Situation de Handicap. Nous demandons que les lois sur l’inclusion et le handicap soient respectées dans une école digne d’un Etat de droit. En outre, près de 1000 enfants sont sans solution et pour beaucoup déscolarisés par manque de place en IME.
Aujourd’hui, la Direction Académique des Services de l’Education Nationale du Val-de-Marne invoque des difficultés de recrutement importantes sur des métiers au cœur du système éducatif : les AESH qui sont en dessous du seuil de pauvreté, et les professeurs des écoles. Au moins 558 postes de Prof des écoles ne seront pas pourvus dans l'Académie de Créteil à la rentrée, sur 1079 ouverts au concours au printemps 2022. Nous demandons une revalorisation immédiate de ces 2 métiers : niveau de salaire permettant de retrouver le pouvoir d’achat de 2010, recrutement sur statut de fonctionnaire, formation adaptée aux enjeux du métier.
Nos revendications sont :
❌ Annulation de toutes les fermetures de classes au 1er degré à la rentrée 2022, annulation des suppressions de postes dans le secondaire.
↗️ Revalorisation des DHG au 2nd degré et maintien d’effectifs inférieurs à 26 dans toutes les classes.
↗️ Revalorisation et recrutement massif sur des postes titulaires d’enseignants pour assurer des classes à effectif réduit, un remplacement dès le premier jour d’absence de l’enseignant pour chaque classe.
↗️ Revalorisation, formation adaptée et recrutement massif sur des postes titulaires d’AESH pour assurer l’accompagnement de chaque enfant notifié par la MDPH.
↗️ Augmentation des moyens d’accueil dans des structures adaptées aux élèves porteurs de handicap avec notamment la création de classes Ulis école et collège, davantage de places en IME, des suivis en SESSAD, CMP et CMPP et la création de postes d’ERSEH et psychologues pour accompagner leur scolarisation. Aucun enfant laissé déscolarisé à la maison par manque de place ou par exclusion.
Une pétition initiée par le Collectif Parents du 94, le Collectif Parents de Villejuif, le Collectif des luttes scolaires de Cachan, le Collectif des Parents de Vitry-sur-Seine, la FCPE Limeil-Brévannes, le Collectif de Parents du Val de Marne Ouest, le Collectif Réalité Scolaire et le Collectif Arcueillais des Parents d'Elèves."
"LE COLLECTIF PARENTS DU 94 APPELLE TOUS LES PARENTS & CITOYENS, A SIGNER LA PETITION POUR OBTENIR DES MOYENS SUPPLEMENTAIRES FACE A LA SITUATION DRAMATIQUE DE L’ECOLE PUBLIQUE.
Le Collectif Parents du 94, qui fédère de nombreux collectifs de Parents des villes du Val-de-Marne, lutte pour le respect du droit à l’instruction (inscrit dans la constitution) pour tous les enfants.
Cela signifie, d’une part, que chaque classe doit bénéficier d’un remplaçant en cas d’absence de l’enseignant. En effet, nous constatons aujourd’hui, que le non remplacement des enseignants absents est devenu la norme dans notre département, les enfants étant alors soit répartis dans d'autres classes (souvent d'autres niveaux) surchargées et où l'enseignant ne peut pas leur proposer un contenu pédagogique adapté et dans la continuité, soit renvoyés chez eux.
Des retards très importants dans les apprentissages ont été pris par les enfants, suite à trois années scolaires marquées par la pandémie de Covid19. Or, à la rentrée, nous subirons jusqu’à 163 fermetures de classes dans le primaire sur le département, y compris dans des villes où le nombre d’enfants sera en hausse et dans des établissements en REP.
Dans le second degré, la baisse de la DHG (Dotation Horaire Globale) est également importante avec la perte totale de plus de 925 heures. De nombreuses classes, de la 6ème à la Terminale, vont fermer induisant des effectifs supérieurs à 26 par classe, pouvant atteindre plus de 30 élèves, même dans les collèges populaires (REP ou non). Selon les projections établies à partir du nombre total d'heures allouées aux collèges, 34 suppressions de divisions réparties sur le département sont à déplorer à la rentrée pour seulement 1 ouverture de division. En plus de la fermeture de divisions, les autres conséquences directes de cette baisse des moyens alloués sont la suppression d'une grande partie des dispositifs sur lesquels les enseignants s'appuyaient tels que les AP en demi-groupe, les manipulations en sciences en classe dédoublée, les effectifs allégés en cours de langues, mais également la suppression de postes d'enseignants affaiblissant les équipes pédagogiques.
Nous réclamons au contraire la création de postes et le recrutement d'enseignants titulaires, des classes à effectif réduit et des dotations à la hauteur des besoins pour favoriser le rattrapage des apprentissages, à tous les niveaux : de la maternelle au lycée. Nous souhaitons également un renforcement des moyens de soutien (RASED, classes UPE2A pour les enfants non francophones). La médecine scolaire est également à renforcer avec le recrutement de médecins, psychologues et infirmiers scolaires, ne serait-ce que la prévention grâce aux visites médicales obligatoires de nos enfants, et également pour assurer les missions de détection et d'accompagnement qui incombent à ces professionnels de santé scolaire, dans un contexte où le mal-être des enfants est plus palpable que jamais.
D’autre part, tout enfant porteur de handicap doit bénéficier d’un accompagnement adapté (AESH, place en Ulis, IME, CMPP, suivi des dossiers par un ERSEH et un psychologue, etc.). Trop d’enfants en situation de handicap sont déscolarisés ou scolarisés dans des conditions inacceptables. Sur le département, il y a au moins 1300 enfants qui ne disposent pas d’Accompagnants d’Elève en Situation de Handicap. Nous demandons que les lois sur l’inclusion et le handicap soient respectées dans une école digne d’un Etat de droit. En outre, près de 1000 enfants sont sans solution et pour beaucoup déscolarisés par manque de place en IME.
Aujourd’hui, la Direction Académique des Services de l’Education Nationale du Val-de-Marne invoque des difficultés de recrutement importantes sur des métiers au cœur du système éducatif : les AESH qui sont en dessous du seuil de pauvreté, et les professeurs des écoles. Au moins 558 postes de Prof des écoles ne seront pas pourvus dans l'Académie de Créteil à la rentrée, sur 1079 ouverts au concours au printemps 2022. Nous demandons une revalorisation immédiate de ces 2 métiers : niveau de salaire permettant de retrouver le pouvoir d’achat de 2010, recrutement sur statut de fonctionnaire, formation adaptée aux enjeux du métier.
Nos revendications sont :
❌ Annulation de toutes les fermetures de classes au 1er degré à la rentrée 2022, annulation des suppressions de postes dans le secondaire.
↗️ Revalorisation des DHG au 2nd degré et maintien d’effectifs inférieurs à 26 dans toutes les classes.
↗️ Revalorisation et recrutement massif sur des postes titulaires d’enseignants pour assurer des classes à effectif réduit, un remplacement dès le premier jour d’absence de l’enseignant pour chaque classe.
↗️ Revalorisation, formation adaptée et recrutement massif sur des postes titulaires d’AESH pour assurer l’accompagnement de chaque enfant notifié par la MDPH.
↗️ Augmentation des moyens d’accueil dans des structures adaptées aux élèves porteurs de handicap avec notamment la création de classes Ulis école et collège, davantage de places en IME, des suivis en SESSAD, CMP et CMPP et la création de postes d’ERSEH et psychologues pour accompagner leur scolarisation. Aucun enfant laissé déscolarisé à la maison par manque de place ou par exclusion.
Une pétition initiée par le Collectif Parents du 94, le Collectif Parents de Villejuif, le Collectif des luttes scolaires de Cachan, le Collectif des Parents de Vitry-sur-Seine, la FCPE Limeil-Brévannes, le Collectif de Parents du Val de Marne Ouest, le Collectif Réalité Scolaire et le Collectif Arcueillais des Parents d'Elèves."
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