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Juin
Les parents à la cantoche !
Par Kaetline Gondard • Publié le 08/06/2022
Par Kaetline Gondard • Publié le 08/06/2022
La mairie a proposé à des parents d’élèves d’assister à un repas de la restauration scolaire dans toutes les écoles. Sur Jean Macé, les repas ont eu lieu le vendredi 13 mai côté aqueduc et le 19 mai côté gardienne.
Déroulé du repas :
Le 13 mai, quand nous sommes arrivés, les enfants avaient déjà fini de déjeuner, ils faisaient un jeu avec un animateur avant de sortir du réfectoire. Quelques enfants interrogés ont dit qu’ils n’avaient pas aimé le repas, mais l’un d’entre eux a ajouté « de toute façon, moi, je n’aime rien ».
Trois parents étaient présents ainsi que trois élues et deux membres des services municipaux (affaires scolaires et la chargée de mission « Alimentation durable » qui avait organisé la rencontre).
Pour des raisons sanitaires, le repas des adultes s’est déroulé dans une autre salle que celle des enfants, et après. Le menu était composé d’une crème liquide au fromage et au thon à tartiner sur du pain, d’un émincé de bœuf aux poivrons avec des brocolis, d’un yaourt aromatisé et d’une banane. Gustativement, le repas était correct (même si tout n’était pas du goût de tout le monde : certains parents ont du mal avec les brocolis, d’autres avec les yaourts aromatisés... mais tout le monde à tout essayé). Certains aliments sont assez fades : ce serait peut-être possible d’imaginer ajouter des épices, du citron, pour solliciter davantage les papilles.
Une des difficultés est d’avoir des fruits murs « à point » : à l’échelle du nombre de repas fournis par le Siresco, c’est quasiment impossible.
Le 19 mai : Deux parents élus étaient présents, ainsi que 4 représentants des services municipaux, dont la personne chargée des liens avec le Siresco. Nous avons commencé à manger pendant que les enfants prenaient le fromage et dessert, nous avons donc pris une partie du repas en même temps qu’eux (mais sur une table distincte).
Au menu : tomate fraiche en entrée, lentilles et porc / lentilles et graines, fromage et crème vanille en dessert. Les quantités et le goût étaient corrects même s’il a été regretté que les aliments soient assez « neutres » en termes de goût (peu d’épices par exemple). Les enfants avec lesquels nous avons échangé ont indiqué que c’était « comme toujours », ils semblaient manger correctement sans enthousiasme particulier. Les lentilles servies étaient produites localement par une coopérative bio ainsi que le pain.
Questions abordées lors de la discussion :
Les plats chauds étaient servis dans des plats en inox, car une expérimentation est menée sur l’école Jean Macé (au premier service côté gardienne et aux deux services côté aqueduc) : les agents transvasent la nourriture des barquettes plastiques dans lesquelles le repas est livré dans des plats en inox avant de les réchauffer. Nous avons demandé quel était le retour des agents sur cette pratique : c’est plus de travail et les charges à porter sont plus lourdes. Il faut organiser le lavage des contenants et leur séchage dans des conditions d’hygiène contraignantes (mais nécessaires).
Cela a été l’occasion d’en apprendre plus sur les exigences en termes de normes, d’hygiène, de contrôles sanitaires (une fois par mois dans chaque école, par un organisme indépendant).
La disposition des enfants en grandes tables (environ 20 enfants par table comme pour un banquet) semblait assez conviviale même si elle probablement surtout pour objectif de faciliter la logistique.
Nous avons aussi posé des questions sur ce qui peut être fait pour accompagner les enfants à la découverte de nouveaux aliments ou de nouvelles façons de cuisiner. Visiblement, beaucoup d’enfants préfèrent que les types d’aliments soient séparés (du riz aux légumes serait moins apprécié que du riz avec des légumes à côté par exemple).
Dans le contexte sanitaire Covid, comme les animateurs ne mangent plus avec les enfants, c’est vraiment difficile: la pratique est plutôt d’encourager systématiquement les enfants à prendre une petite quantité de tout pour goûter, et de se resservir après s’ils aiment.
Les pistes citées dans la discussion comme « à travailler » :
Le gaspillage alimentaire (une pesée des déchets va bientôt être organisée dans toutes les villes desservies par le Siresco pour comparer les déchets selon les menus ; sur Arcueil cette pesée aura lieu à l’école A. Césaire) ;
L’accompagnement à la découverte de nouvelles pratiques alimentaires (par exemple, les repas végétariens ; pour l’instant, Arcueil est la seule ville à en avoir 2 par semaine, mais cela va se généraliser aux autres villes) ;
les apports en sucre (un « aliment-plaisir » est-il nécessairement sucré ?)...
Remarques et perspectives :
C’est dommage de ne pas avoir pu réellement partager le repas des enfants afin de saisir la manière dont ils régissent, appréhendent le temps méridien et les plats proposés ; nous espérons que ce sera possible quand les conditions sanitaires le permettront ;
Nous n’avons pas abordé la question du tri (compost, déchets recyclables...)
Nous regrettons de ne pas avoir pu mobiliser des parents en dehors du cercle des parents élus ;
peut-être une prochaine fois...
Ce serait sans doute plus pertinent d’envisager une finalité à la rencontre, ou au moins un questionnaire de fin de repas . Cela permettrait d’avoir une trace du ressenti des parents, mais peut-être aussi de « thématiser » les discussions autour d’un sujet (le bio, les repas non- carnés, les temps d’animation, la découverte gustative... les sujets ne manquent pas et ça permettrait d’avoir des éléments constructifs au sortir de la rencontre.
Il nous a semblé que le temps entre la fin du repas des enfants et la sortie de table était long (approx. 20min). Certains enfants participent au nettoyage des tables à ce moment. Les enfants semblaient habitués et certains posaient leur tête sur la table sur leurs bras croisés pour se reposer.
Déroulé du repas :
Le 13 mai, quand nous sommes arrivés, les enfants avaient déjà fini de déjeuner, ils faisaient un jeu avec un animateur avant de sortir du réfectoire. Quelques enfants interrogés ont dit qu’ils n’avaient pas aimé le repas, mais l’un d’entre eux a ajouté « de toute façon, moi, je n’aime rien ».
Trois parents étaient présents ainsi que trois élues et deux membres des services municipaux (affaires scolaires et la chargée de mission « Alimentation durable » qui avait organisé la rencontre).
Pour des raisons sanitaires, le repas des adultes s’est déroulé dans une autre salle que celle des enfants, et après. Le menu était composé d’une crème liquide au fromage et au thon à tartiner sur du pain, d’un émincé de bœuf aux poivrons avec des brocolis, d’un yaourt aromatisé et d’une banane. Gustativement, le repas était correct (même si tout n’était pas du goût de tout le monde : certains parents ont du mal avec les brocolis, d’autres avec les yaourts aromatisés... mais tout le monde à tout essayé). Certains aliments sont assez fades : ce serait peut-être possible d’imaginer ajouter des épices, du citron, pour solliciter davantage les papilles.
Une des difficultés est d’avoir des fruits murs « à point » : à l’échelle du nombre de repas fournis par le Siresco, c’est quasiment impossible.
Le 19 mai : Deux parents élus étaient présents, ainsi que 4 représentants des services municipaux, dont la personne chargée des liens avec le Siresco. Nous avons commencé à manger pendant que les enfants prenaient le fromage et dessert, nous avons donc pris une partie du repas en même temps qu’eux (mais sur une table distincte).
Au menu : tomate fraiche en entrée, lentilles et porc / lentilles et graines, fromage et crème vanille en dessert. Les quantités et le goût étaient corrects même s’il a été regretté que les aliments soient assez « neutres » en termes de goût (peu d’épices par exemple). Les enfants avec lesquels nous avons échangé ont indiqué que c’était « comme toujours », ils semblaient manger correctement sans enthousiasme particulier. Les lentilles servies étaient produites localement par une coopérative bio ainsi que le pain.
Questions abordées lors de la discussion :
Les plats chauds étaient servis dans des plats en inox, car une expérimentation est menée sur l’école Jean Macé (au premier service côté gardienne et aux deux services côté aqueduc) : les agents transvasent la nourriture des barquettes plastiques dans lesquelles le repas est livré dans des plats en inox avant de les réchauffer. Nous avons demandé quel était le retour des agents sur cette pratique : c’est plus de travail et les charges à porter sont plus lourdes. Il faut organiser le lavage des contenants et leur séchage dans des conditions d’hygiène contraignantes (mais nécessaires).
Cela a été l’occasion d’en apprendre plus sur les exigences en termes de normes, d’hygiène, de contrôles sanitaires (une fois par mois dans chaque école, par un organisme indépendant).
La disposition des enfants en grandes tables (environ 20 enfants par table comme pour un banquet) semblait assez conviviale même si elle probablement surtout pour objectif de faciliter la logistique.
Nous avons aussi posé des questions sur ce qui peut être fait pour accompagner les enfants à la découverte de nouveaux aliments ou de nouvelles façons de cuisiner. Visiblement, beaucoup d’enfants préfèrent que les types d’aliments soient séparés (du riz aux légumes serait moins apprécié que du riz avec des légumes à côté par exemple).
Dans le contexte sanitaire Covid, comme les animateurs ne mangent plus avec les enfants, c’est vraiment difficile: la pratique est plutôt d’encourager systématiquement les enfants à prendre une petite quantité de tout pour goûter, et de se resservir après s’ils aiment.
Les pistes citées dans la discussion comme « à travailler » :
Le gaspillage alimentaire (une pesée des déchets va bientôt être organisée dans toutes les villes desservies par le Siresco pour comparer les déchets selon les menus ; sur Arcueil cette pesée aura lieu à l’école A. Césaire) ;
L’accompagnement à la découverte de nouvelles pratiques alimentaires (par exemple, les repas végétariens ; pour l’instant, Arcueil est la seule ville à en avoir 2 par semaine, mais cela va se généraliser aux autres villes) ;
les apports en sucre (un « aliment-plaisir » est-il nécessairement sucré ?)...
Remarques et perspectives :
C’est dommage de ne pas avoir pu réellement partager le repas des enfants afin de saisir la manière dont ils régissent, appréhendent le temps méridien et les plats proposés ; nous espérons que ce sera possible quand les conditions sanitaires le permettront ;
Nous n’avons pas abordé la question du tri (compost, déchets recyclables...)
Nous regrettons de ne pas avoir pu mobiliser des parents en dehors du cercle des parents élus ;
peut-être une prochaine fois...
Ce serait sans doute plus pertinent d’envisager une finalité à la rencontre, ou au moins un questionnaire de fin de repas . Cela permettrait d’avoir une trace du ressenti des parents, mais peut-être aussi de « thématiser » les discussions autour d’un sujet (le bio, les repas non- carnés, les temps d’animation, la découverte gustative... les sujets ne manquent pas et ça permettrait d’avoir des éléments constructifs au sortir de la rencontre.
Il nous a semblé que le temps entre la fin du repas des enfants et la sortie de table était long (approx. 20min). Certains enfants participent au nettoyage des tables à ce moment. Les enfants semblaient habitués et certains posaient leur tête sur la table sur leurs bras croisés pour se reposer.
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